Et se peut-il que du Sauveur

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1
Et se peut-il que du Sauveur,
Le sang me prodigue un tel gain ?
Moi qui engendrai Sa douleur,
Moi qui Le perçai dans Son sein…
Suprême amour que sur la croix
Mon Dieu, souffrant, soit mort pour moi !
2
Quel grand mystère ! Oh ! quel dessein !
Dieu, l’Immortel, un jour est mort !
Anges, vous explorez en vain
Les profondeurs de Son amour !
Que ciel et terre, l’univers
Proclame et chante ce mystère !
3
Toute Sa gloire, Il a quitté.
Miséricorde illimitée !
Lui, plein d’amour, s’est dépouillé.
Il saigna pour l’humanité.
C’est Toi, mon Dieu, qui m’as trouvé,
Ton sang versé m’a racheté.
4
Ton regard, source de lumière,
Dans ma prison s’est infiltré.
Sur mon péché jaillit l’éclair,
Mon être entier fut embrasé.
Libre, affranchi, dans mon esprit,
Je me levai et Te suivis.
5
Craindrais-je d’être condamné ?
Tout ce qu’est Christ est aussi mien
Et Sa justice me revêt,
Il est ma vie et mon soutien.
Hardi, vers Lui je veux courir,
Pour la couronne enfin saisir.